Sans nouvelles de son père, Hawley décide de se rendre dans la maison familiale, bravant les consignes d'interdiction dues à un violent ouragan qui frappe cette zone de Floride. Elle retrouve son père blessé dans la cave mais il n'est pas seul...
Crawl est un film d'horreur d'Alexandre Aja de 2019.
Le thème du crocodile tueur a alimenté une importante filmographie depuis 40 ans, parfois avec bonheur (Solitaire, le crocodile de la mort), souvent maladroitement (Supercroc, Killer crocodile...).
Alexandre Aja (La colline a des yeux 2006, Horns, Haute tension...) réussit de nouveau son pari avec un film bien scénarisé et plein de tension.
Après une introduction dans laquelle le réalisateur prend le temps de situer son sujet et ses protagonistes, Crawl démarre véritablement lorsqu' Hawley investit la cave et y découvre son père blessé. Assiégés par des alligators affamés qui sont comme des poissons dans l'eau avec le niveau de l'eau qui n'arrête pas de monter, le père et la fille vont jouer à "cache cache" avec les prédateurs qui n'ont qu'une idée en tête: les dévorer. Hawley est une nageuse de compétition qui va leur donner du fil à retordre...
Le film réserve son lot de saillies horrifiques avec quelques victimes savamment mises en situation avant d'être "croquées" sans ménagement par les bestioles. Sans être gore, les séquences sont tout de même efficaces. Aja tourne quelques affrontements en contreplongée également vraiment bien vus, ce qui donne une idée de la taille des crocodiles, de leur rapidité...et de leur appétit.
L'environnement des 2 survivants est tout simplement infernal: les protagonistes essaient de rester en vie dans une ville de plus en plus immergée, sous une pluie battante et un ciel de fin du monde avec des vents de plus de 150 kms/heure.
Coté casting, on voit surtout Kaya Scodelario (Hawley) et Barry Pepper (Dave Keller), tous les deux convaincants.
Même s'il est bâti sur un format court (88 minutes), Crawl est un film horrifique efficace et parfaitement maitrisé, le contraire m'aurait étonné de la part d'Alexandre Aja.
Bien que tourné dans les conditions d'un ouragan, le film est garanti sans "requins volants".
Le film produit par Sam Raimi a été tourné en Serbie.
Ma note: 8/10