Après le thriller psychologique, La 9ème vie de Louis Drax sorti malheureusement en catimini en 2017, le cinéaste et producteur français Alexandre Aja (Haute Tension, Horns), fils du réalisateur Alexandre Arcady et de la critique de cinéma Marie-Jo Jouan revient neuf ans après Piranha 3D dans une nouvelle terreur aquatique ! Un retour sur le devant de la scène international pour un thriller à suspense toujours associé de son ami d'enfance Grégory Levasseur et aussi du producteur Sam Raimi via sa société de production Ghost House Pictures au budget sérer de 17 millions de dollars pour une distribution mondiale, Paramount Pictures. Dans ce film catastrophe avec monstres crocodiliens, subtil mélange des genres moderne entre Twister & Lake Placid, le réalisateur de l'horreur met en scène un huis clos à croquer ou la belle héroïne sportive, Kaya Scodelario (Moon, la trilogie Le Labyrinthe) est la proie de terribles alligators prêts à tout pour assouvir leur faim !
En Floride, durant un ouragan, une jeune femme et son père réfugiés dans la maison familiale tentent d'échapper à de dangereux alligators.
À ce petit casting de déluge, Scodelario retrouve Barry Pepper (Il faut sauver le soldat Ryan, Monster Cars) après Le Labyrinthe : Le Remède mortel qui incarne ici son père blessé. Le reste de la distribution est composé de Morfydd Clark (Orgueil et préjugés et zombies, The Personal History of David Copperfield), Ross Anderson (Wayland's Song, The King's Man : Première mission), Jose Palma, Anson Boon et George Somner.
T'as une autre idée ?
C'était le plan B !
Un ouragan de catégorie cinq est sur le point de s'abattre sur la Floride. Alors que les autorités somment les habitants de quitter la région, Haley se rend chez son père pour fuir le désastre naturel. Une fois chez lui, elle le découvre inconscient et blessé par des créatures qui rôdent encore dans la maison... des alligators. Pris au piège dans la maison avec ces bêtes sauvages, Haley et son père doivent tout tenter pour survivre jusqu'à ce que des secours arrivent. Malheureusement, il n'y a pas que les alligators qui posent problème. En raison de la tempête, l'eau monte dans la maison et menace de les submerger d'ici quelques heures.
On est dans l'oeil du cyclone !
Après l'Hurricane de Rob Cohen en 2018, c'est au tour d'Aja d'utiliser le film catastrophe à ses fins d'épouvante dans ce scénario écrit par les frères Michael & Shawn Rasmussen, mêlant aussi drame familial. Cependant cette petite série B d'horreur de l'été est handicapé par un récit facile et prévisible dans sa première partie, qui s'avère être paradoxalement au fil des événements de la famille Keller (et de leur chienne Sugar), un bon survival reptilien sous Haute Tension.
Ce divertissement pop corn, ultra calibré du film catastrophe en met plein la vue surtout dans la dernière heure sans temps mort. La mise en scène du french director sait parfaitement tirer parti de son huis clos, d'une part avec son esthétique très soignée mais également par les faramineux décors submergé intérieur et extérieur de la demeure familiale et d'incroyables effets spéciaux numériques dans le réalismes des crocodiles affamés. Je conclus sur le plus important l'interprétation généreuse des deux acteurs principaux, Scodelario & Pepper dans leur relation d'amour d'équipier père-fille gravissant tel un jeu de plates-formes les niveaux architecturaux de l'angloise.
C'est moi le super-prédateur !