En 1926, un soulèvement populaire secoue le Mexique suite aux lois du président Callès, qui interdisent toutes pratiques religieuses dans l’ensemble du pays. Des hommes et des femmes de tous horizons, les Cristeros, vont alors risquer leur vie pour défendre leur liberté et lutter contre les persécutions menées par le gouvernement.
Cristeros ou la célébration de la contre révolution mexicaine post Pancho Villa dont certains ont pris les armes pour permettre à la population de se rendre à l'office religieux le dimanche, ce qui permet de vérifier qu'il n'y a pas plus dévots que les nouveaux convertis...Je pense que Christine Boutin a du beaucoup apprécier le film, contrairement à moi . Eva Longoria ainsi qu'Oscar Isaac, à l'époque bien moins connu, jouent dans le film. Si l'on note le retour d'un Andy Garcia (qui ne s'est jamais remis de son exil forcé de Cuba) vieillissant et plus enrobé, d'un Peter O'Toole qui a malheureusement terminé sa brillante carrière avec ce film, "ce trop long métrage"fait unilatéralement l'apologie des adeptes de la chrétienté", en oubliant au passage le contexte social et les traitements endurés par la population mexicaine de l'époque, comme par une grande partie des populations d'Amérique centrale et d'Amérique du sud , à cause de l'évangélisation forcée depuis le XVIème siècle ainsi que les traitements imposés aux plus modestes par les latifundieres. Quant au gamin qui préfère mourir plutôt que d'abjurer...pffff!
Le parti pris du réalisateur et de la production se voit "comme le nez au milieu de la figure". Pour habiller la charge politique, on essaie tant bien que mal de construire une ébauche de film d'aventures historique avec des bons et des méchants mais le résultat est assez médiocre.
C'est à peu près aussi subtil que l'analyse de la révolution cubaine par les américains après la perte de leurs casinos...
Si le même film sortait sur le contexte français de la fin du XIXème siècle (La Franc Maçonnerie a "taillé des croupières" à l'église catholique à la fin du XIXème siècle avec les conséquences que l'on connait...), on le qualifierait d'ultra réactionnaire.
Cette critique fut rédigée il y a 7 ans, elle était coincée dans les limbes (Brouillons). Miracle, je peux la publier aujourd'hui, 3 mai 2022.