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Eisernes Kreuz.
Ne vous réjouissez pas vous les hommes, Car même si le monde s'est levé pour arrêter l'ordure, La putain qui l'a engendré est à nouveau en rût. (Bertolt Brecht) Quoi de plus naturel pour Sam...
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le 9 mai 2013
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Croix de fer par Rvd-Slmr
Il ne manquait d'une chose pour que Croix de Fer soit un chef d'œuvre : qu'il fut en allemand. Je sais, ça aurait été dur de le vendre ainsi aux producteurs mais hélas les tics de langage bien anglo-saxons (les « Yes Sir ! » me faisaient frémir d'horreur à coups sûrs) nuisent indubitablement à ce film pourtant grandiose.
Il n'y a au fond rien de mieux pour faire un film de guerre que d'opposer deux personnages, qui sont si possible dans le même camp, ce que Peckinpah réussit parfaitement malgré l'aspect simpliste au premier abord (sous off' contre officier).
La question que soulève le film est de savoir pourquoi des combattants sans vraie idéologie et détestant leur hiérarchie s'acharneraient à rester au front tout en sachant la guerre perdue. Le devoir envers ses camarades contre la soif de récompense (la fameuse croix de fer), la question du mérite même lorsque plus rien ne semble légitime... Le film est bien plus profond qu'il ne semble et se permet une fin exceptionnelle et inattendue.
Il n'y a au fond rien de mieux pour faire un film de guerre que d'opposer deux personnages, qui sont si possible dans le même camp, ce que Peckinpah réussit parfaitement malgré l'aspect simpliste au premier abord (sous off' contre officier).
La question que soulève le film est de savoir pourquoi des combattants sans vraie idéologie et détestant leur hiérarchie s'acharneraient à rester au front tout en sachant la guerre perdue. Le devoir envers ses camarades contre la soif de récompense (la fameuse croix de fer), la question du mérite même lorsque plus rien ne semble légitime... Le film est bien plus profond qu'il ne semble et se permet une fin exceptionnelle et inattendue.
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le 26 févr. 2011
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