J'avoue avoir beaucoup apprécié le film.
Bon pour être honnête, tu me mets l'ambiance londonienne des années 70 + une B.O punk rock, j'achète déjà le film à moitié. En plus, le réalisateur aux commandes (Craig Gillespie) a réalisé...Moi, Tonya, un de mes films préférés de tous les temps !
J'ai été très étonnée du fait que j'arrive encore par être surprise et emballée par un film en prises de vues réelles de Disney. On peut reprocher à Cruella de facilités et des situations loufoques...mais ça marche. J'ai sincèrement passé un excellent moment ! Pour du Disney mainstream...eh bah c'est pas aussi mainstream que cela à mon goût, que ça soit dans le thème central du film (on parle d'une femme qui n'a pas d'amour maternel) ou la tonalité punk rock assumée.
Je crois que nous pouvons tous tomber d'accord sur les excellentissimes Emma qui sont décidément un réel plaisir à voir jouer. L'accent british de Stone est agréable à entendre, elle qui est Américaine. Effectivement, le personnage de la Baronne est très unidimensionnel (copié-collé assumé de Miranda Priestly), mais je trouve ça bien...après des années où on tente de faire des méchants en demi teinte qui n'ont plus du tout la même saveur qu'avant.
Le film est vraiment beau, que ça soit au niveau des décors, des perruques, de la mise en scène inventive (ça change des tacherons à la Bill Condon), les costumes...mais les costumes !! Pour une fois que je n'ai pas eu l'impression qu'ils avaient fait leurs courses chez Leader Price pour la qualité des tissus employés. En-dehors de la CGI utilisées pour ls chiens (et encore, j'ai vu pire), j'ai vraiment eu l'impression qu'ils ont mis de vrais moyens financier pour que ça ne fasse pas aussi bon marché que pour La Belle et la Bête ou Aladdin par moments.
On passera sur l'abyssale inutilité d'Anita, ça valait le coup de mettre son personnage en affiche de promo dites donc...l'actrice n'a que 3 lignes de dialogue en tout et pour tout.
Par contre, Jasper et Horace sont parfaitement à leur place, j'ai bien aimé leur réécriture et la dynamique leur relation.
Quant à la BO, qui n'est au final qu'une énorme juke box de hits des années 60-70, ça fait plaisir d'entendre des chansons punk rock dans un Disney.
Bref : j'ai bien kiffé.