- Londres, années 70, en plein mouvement punk rock. Escroc pleine de talent, Estella est résolue à se faire un nom dans le milieu de la mode. Elle se lie d’amitié avec deux jeunes vauriens qui apprécient ses compétences d’arnaqueuse et mène avec eux une existence criminelle dans les rues de Londres. Un jour, ses créations se font remarquer par la baronne Von Hellman, une grande figure de la mode, terriblement chic et horriblement snob. Mais leur relation va déclencher une série de révélations qui amèneront Estella à se laisser envahir par sa part sombre, au point de donner naissance à l’impitoyable Cruella, une brillante jeune femme assoiffée de mode et de vengeance.
Reprenons le début du synopsis : "Londres, années 70, en plein mouvement punk rock".
Il n'y a rien de punk rock dans ce film. A aucun moment, ceux qui viennent pour ça, passez votre chemin.
Vous pouvez oublier toute ces idées, vous n'aurez là qu'un ramassis d'idées réchauffées et de mauvaise réalisation.
Maintenant allons-y, Cruella est le syndrome de ce qui va mal chez Disney Live. Un manque d'idée flagrant et néfaste. Une origine story que personne ne voulait voir est pourtant arrivé sur nos écrans, à mon grand désespoir.
J'en attendais rien, le film a non seulement remplit la case du rien, mais l'a dépassé en atteignant le punitif.
Outre le plagiat évident de Le Diable s'Habille en Prada, Cruella est une piètre réalisation.
On va faire de l'énumération bête et méchante, ça m'évitera de me fatiguer à faire un pavé ; ce film m'a déjà épuisé.
Notons déjà le point positif, Joel Fry et Paul Walter Hauser qui sont très juste, souvent drôle et rarement à côté de la plaque.
Voilà, ensuite...
Quand on est une entreprise aussi puissante que Disney (oui car clairement elle est puissante et nous le prouve tout les jours hein) on ne pond pas un film avec des FX aussi immonde.
Les dalmatiens (moins pour les deux autres canidés du film) sont repoussant. C'est une honte.
Les anachronismes durant le déroulé du film (des buildings plus grands que la tour suppositoire, des lampadaires très 90's), ce sont des choses que l'on cache.
On oubli pas Emma stone qui surjoue très mal, pas comme Danny Glover dans Predator 2 qui cabotine et fait marrer, non, juste mal.
Est-ce que j'ai oublié de vous dire que je déteste les films qui n'ont pas de musique originale ? (CF : Suicide Squad)
Cette bouillie de musiques balancées à la cool pour se donner un style et rythmer un film long est chiant.
D'ailleurs si je veux chipoter, le film a des anachronismes niveau musique, Should I Stay or Should I Go date de 1981, Whole Lotta Love version Ike & Tina Turner date de 1979. Bref. On est pas à ça près.
Et il faudra m'expliquer le personnage de Mark Strong, j'ai rien compris à pourquoi il trahi la baronne, ni pourquoi il veut punir Estella étant gamine alors que clairement il l'a reconnu.
Dommage Mark, une prochaine fois.
Petite précision, les films qui font un flashforward en intro avec voix off qui t'explique comment elle en est arrivée là, et comment elle est morte, mais en fait non hein, c'est dépassé depuis Kick-Ass.
Une suite est déjà annoncée, fantastique... En même temps il va bien falloir m'expliquer comment on passe de cette "Cruella", qui reste très soft, à celle du film Les 101 Dalmatiens, film comme animé. J'ai hâte de voir les anachronismes d'âge, car oui, un chien ça ne vie pas trente ans, alors que notre bonne Cruella a une bonne cinquantaine dans le film. Il est bon de rappeler que là, Emma Stone joue une fille à peine majeure.
Une chose est sur, ça ne me donne pas envie de regarder Maléfique.