Notre héros, un cowboy fringant, est atteint du Sida. Il n'est pas homosexuel, il est même un peu homophobe, et ne se pique pas. Car, rappelons-le, le Sida n'est pas une affaire d'homos et de toxicos. Verdict? Il lui reste trente jours à vivre. Déni, colère, marchandage, dépression, acceptation... Ron, au lieu de se laisser abattre, décide de chercher un remède, envers et contre tous, constamment ralenti par les autorités et les businessmen des entreprises pharmaceutiques, mais aidé par Rayon, un travesti attachant et complètement déjanté.
Dans ce film, inspiré d'une histoire vraie, Matthew McConnaughey parle de cette peur de la maladie, de la peur de mourir, mais aussi de la peur des autres, de ceux qui s'éloignent alors qu'ils se disaient proches. Pas de place pour le pathos, la vie est trop courte pour se plaindre. Des malaises, annoncés par bruitages, des morts, mais toujours la volonté d'avancer, de vivre avec la maladie plutôt que de la laisser tout détruire.
Dallas Buyers Club était en compétition pour les Oscars 2014, dans la catégorie du meilleur film.