Parfois je me surprends moi-même, et certains y verront peut être une tendance sado...
Oui car...
- Bien que j'ai pu apprécier certaines, je ne suis pas forcément un grand fan de comédies musicales.
- Lars Von Trier. Un cinéma particulier, bien à lui, avec qui j'avais eu un premier contact mitigé.
- Björk. Même si j'ai pu en écouter un peu à l'époque, cela n'était pas du tout ma chanteuse préférée.
En résumé, mais pourquoi me suis-je fourré dans le visionnage de ce film ?
Pendant une grande partie de la diffusion, cette impression est demeurée vivace. La façon de tourner, le déroulement de l'histoire, le jeu des acteurs. Je n'ai pas été particulièrement à l'aise. Je me suis aussi posé beaucoup de questions, sans jamais parvenir à trouver des réponses. C'est le personnage incarné par Björk qui a attiré mon attention, notamment sur son comportement : est-elle comme ça parce c'est sa façon de jouer ? Ou est-ce que son personnage est un peu "simple" ? Ou est-ce autre chose que je n'ai pas compris ? Bref, cela ne m'a pas aidé à la suivre.
Derrière tout cela, la détermination de cette femme douce se fait lentement jour. Et c'est là que l'adhésion se fait un peu plus, la mienne en tous cas. Ce dernier tiers de film qui pour moi sauve un peu l’œuvre, qui m'a fait remonter à 6 au lieu d'un 5 que je lui destinais.
Je peux comprendre que certains soient fans, mais pas moi. Pas avec tous ces pré-requis qui en faisaient pour moi une toile à haut risque. Et au final, elle ne s'en sort pas si mal que ça...