James Bond enquête sur un magnat de l'électronique et psychopathe notoire, Max Zorin. Ce dernier projette rien de moins que la destruction de la Silicon Valley à San Francisco pour s'assurer le monopole du marché des puces électroniques.
Septième et dernier tour de piste pour Roger Moore (58 ans au compteur, il a battu le record d'âge dans le rôle), cette fois la girl du jour a l'âge d'être sa fille, et le fait qu'elle crie souvent et inutilement en VO n'aide en rien. Il était vraiment temps pour lui de partir (les raisons de son maintien aussi durable dans la saga sont plus compliquées qu'il n'y paraît). Le scénario n'est bien sûr pas sans rappeler Goldfinger et les ennemis du jour sont plutôt réussis, entre l'impitoyable amazone Grace Jones et surtout le taré Christopher Walken. Le rôle de Patrick Macnee est appréciable également (troisième acteur principal de Chapeau Melon et Bottes de Cuir à venir faire un petit coucou à l'agent le moins secret du monde, après les passages remarqués d'Honor Blackman et de Diana Rigg). Et il y a enfin un peu d'action dans notre beau pays, dans la capitale et à Chantilly plus précisément. Et puis une fin vertigineuse sur le Golden Gate.
Les cascades et la musique de John Barry valent une fois encore largement le détour, sans parler du thème principal de Duran Duran (j'ai toujours eu un faible pour celui-ci, allez savoir pourquoi). L'usage des Beach Boys pendant la poursuite en Sibérie est caractéristique de la période de Moore, on aime ou on déteste...
Y a tout de même eu bien pire comme chant du cygne d'un acteur dans la franchise.
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