Résultat d’expériences nazies pour créer le surhomme, le mauvais Max Zorin a pour objectif de détruire pas moins que la Silicon Valley en jouant à l’explosif sur la faille de San Andréas afin de contrôler le marché mondial de la puce électronique. James Bond doit empêcher la catastrophe.
Une distribution exceptionnelle pour ce troisième opus de John Glen qui jusqu’à présent n’a jamais fait de merveille. Commençons par les mieux servis. Un Christopher Walken effrayant en psychopathe au QI démultiplié et un Roger Moore qui même vieillissant garde une très bonne tenue. Par contre, ça se gâte du côté de Patrick Mac Nee qui mérite tellement mieux que ce rôle de sous fifre qu’on lui inflige. Quant à Grace Jones, c’est la caution des années 80 dans ce qu’elles ont de pire, une sorte de caricature de panthère noire n’ayant à sa disposition qu’une palette d’expression se réduisant à celle d’une huître. Quant à Duran Duran à la musique, ça donne juste la nausée. Pour ce qui est du reste, l’ensemble est à peu près continuellement téléphoné. Tous les clichés parisiens y passent. L’humour de Bond devient racoleur et ne sert plus l’intrigue.
Ni la spectaculaire poursuite à ski du début ni l’impressionnante scène finale sur le pont de San Francisco ne sont capables de sauver le film.
Adieu Roger Moore. Tu méritais mieux que de finir avec cet épisode.