Ah, un nouveau film américain avec Omar Sy ! Tout en haut de l'affiche en plus. Euh, du calme. Omar n'a que trois scènes. Ce qui n'est pas plus mal car il hérite d'un rôle ultra-convenu de méchant français. Un soi-disant caïd de la drogue mais je me pose une question. Un caïd doit avoir des hommes de main non ? Or, le pauvre Omar est terriblement seul. Obligé de faire lui-même le sale boulot. Du reste, il n'a pas l'air d'y croire. Rien que son doublage, qu'il assure lui-même, manque terriblement de conviction. Et puis, vous y croyez à la star du SAV avec un flingue menaçant de tuer tout le monde ? Non. A chacune de ces répliques, on s'attend à entendre Doudou.
Le cas d'Omar évacué, reste une série B moyenne où un couple sans le sou trouve une mallette remplie d'argent abandonné (car oui, dans les films, c'est le genre d'objet que t'as l'habitude de laisser traîner) qui va être la convoitise, à ce que j'ai compris, de plusieurs gangs criminels. Car ce n'est jamais très clair. On ne sait pas trop qui roule pour qui d'autant que même la police semble être mêlée. Au final, j'ai dû regarder sur internet.
Y a aussi un truc que je trouve incroyable, c'est que Londres est toujours filmée de la même façon. Grisâtre. Je ne suis jamais allé en Angleterre m'enfin ce n'est quand même pas toujours comme ça non ?
La séquence finale, assez violente, m'a finalement sorti de ma douce torpeur dans laquelle je m'étais enfoncé. Véritable règlement de compte où tout le monde lave son linge sale en famille à coups de flingues et de perceuse.
En définitive, Dangerous People n'est pas terrible et je m'interroge sur les choix de carrière d'Omar Sy à l'étranger. Ce n'est pas le (joli) popotin de Kate Hudson qui sauvera le film. Voyons plutôt le verre à moitié plein. Sans cette paire de fesses, Dangerous People aurait zéro.