Aaaaah, après Revenge et peut-être Grave (pas encore vu) voilà encore un bon film de genre français !
Déjà, l'écriture est habile et nette : avec un postulat de départ qui peut évoquer The mist, le réal balance une famille dysfonctionnelle (parents séparés, "enfant-bulle") au milieu d'un cataclysme
(qui a le bon goût de se passer d’explications),
les obligeant à se séparer (la petite étant protégée par son caisson) et à communiquer par talkie-walkie. La gestion
de l'altitude de la brume, des bouteilles d'oxygène ou des recharges de batterie du caisson
participe à ajouter une ambiance très anxiogène.
Ajoutez à cela la malchance inhérente à ce genre de film, presque une tradition :
le chien qui pousse Duris à tomber dans la Seine, l'explosion de la porte du labo qui le fait valser (et flamber), etc.
et vous êtes presque assurés d'être accroché à votre slip pendant les 1h25 de ce film catastrophe post-apocalyptique :)
Le casting est très bon : Duris et Kurylenko fonctionnent très bien, en solo et en duo et le film égraine régulièrement des scènes fortes
(que ce soit le sacrifice de la mère ou du couple de personnages âgées, ou la rencontre avec le flic qui fait des réserves)...
Et de revoir le Michel Robin de Fraggle Rock, ça m'a bien fait plaisir et ça n'a pas de prix !