Coécrit et réalisé par Caro en 2k anamorphique avec un budget minuscule, c'est un échec dédié vidéo. Dante 01 commence par une légende aux belles images spatiales qui présentent une station orbitale avec un style fantastique spectaculaire. Le rythme dynamique provoque l'action pour entamer l'intrigue avec les premiers éléments sur l'apparition du personnage. L'avancée des détails crée une atmosphère effrayante pour former une équipe dans la station spatiale entre les gardiens et les criminels.
La présentation de la prison médicale se poursuit avec une approche étrange qui met en avant le personnage mystérieux, à la façon d'une série B. La lenteur de la mise en route, peu convaincante, conduit à l'horreur de la situation, avec des expérimentations infâmes qui façonnent un environnement délirant. L'histoire plonge dans un destin morbide, avec des idées de mutations qui déclenchent la confrontation des détenus. L'intrigue se contente de divertir, en donnant peu de détails sur les enjeux, tout en explorant le mystère des manipulations infernales.
Le maléfice du traitement, qui s'installe depuis le début, accélére les révélations qui pénètrent le cœur de l'abomination dans un plan de destruction terrible. L'équipe de cinglés organise le sauvetage en regroupant leurs forces dans une tentative de la dernière chance qui aboutit aux bas-fonds de la station, lors d'un long dénouement métaphysique, pour cette œuvre aux allures de téléfilm dynamique, qui propose une tragédie spatiale violente avec quelques bonnes idées mais sur un scénario maladroit.
Entrées Salles France : env. 50.000.
> https://youtu.be/GZfQiVPJWhQ?si=NKGZeT7j4KOsf2pE