Je vous préviens, inutile de me voir descendre en flèche cet étron ricain pour la plus grande gloire de l'original nippon forcément doté de toutes les qualités qui manquent ici.
Non, c'est l'histoire en soi qui est ridicule au possible, la mise en scène est presque moins grave que prévue, quant aux films d'horreurs de Hideo Nakato, j'ai déjà donné merci et c'était aussi de la fiente de pigeon.
Il faut bien admettre une bonne fois pour toutes que les histoires de fantômes pour faire peur dans les chaumières c'est probablement ce qu'il existe de plus emmerdant au monde, et le pauvre réalisateur n'y peut pas forcément grand chose...
Nonobstant, Walter Salles, s'il reste plus propre que prévu, fait tout de même montre d'une grande médiocrité pour ce qui est de donner le moindre intérêt à cette histoire pénible de poule qui divorce, s'installe avec sa fille dans un immeuble démoniaque et mélange ses flash-backs pénibles et les apparitions humides d'une gamine qui ne l'est pas moins.
La première heure est insoutenable d'ennui, avec tous les emmerdements de vie quotidienne qui sont probablement les dernières choses qu'on voudrait voir sur un écran pour patienter avant les grotesques scènes dites d'épouvantes qui ne vous feront pas bâiller un cil mais peut-être bien regretter les emmerdements décriés au début de cette phrase interminable.
Avec ça, Jennifer Connelly est jolie, oui, mais à force de respirer le mal-être comme dans tous ses films, ça plombe la bouse encore un petit peu et j'en avais absolument rien à fiche de ce qui pouvait lui arriver... Limite j'avais plus de peine pour le pauvre Pete Postlethwaite, c'est encore le prolo qui trinque pour les autres...
Mais sinon, Tim Roth en avocat itinérant, ça allait, ça vaut un point en plus.