Le désordre et la brutalité comme méthode

La brutalité des images éclate à l’écran, chaque plan frappant comme une gifle, sans avertissement. Les séquences se succèdent avec une violence désordonnée et éclatées. Le film avance à coups de ruptures et de chocs visuels. Et pourtant, au milieu de ce chaos maîtrisé, un but se dessine, une ligne invisible les relie. Un sens émerge dans le tumulte, où le désordre devient la méthode, comme si la dissonance elle-même menait à une vérité plus profonde.

cadreum
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le 29 sept. 2024

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