Une enquête sur fond d’homicide va réunir deux flics que tout oppose. D’un côté, Ousmane Diakité (un policier de la Seine Saint-Denis) et de l’autre François Monge (un capitaine de la Crim’ basé à Paris). Une sombre histoire qui va les mener aussi bien en plein cœur de la capitale que de l’autre côté du périph, dans les banlieues chaudes du 93.
Pour son second long-métrage après le pitoyable Cyprien (2008), David Charhon s’attèle à une comédie policière hautement prévisible où deux mondes vont s’entrechoquer pendant 90min. Deux flics aux méthodes et au tempérament diamétralement opposés, l’un de la capitale et l’autre de la banlieue. Bien évidemment, les scénaristes n’y sont pas allés de mains mortes pour nous torcher cette histoire, ils ont mis les pieds dans le plat et nous l’ont tartiné à la truelle à grands coups de poncifs et autres clichés.
De l'autre côté du périph (2012) est l’archétype du buddy-movie à la française, façon Le Flic de Beverly Hills (1984) ou L'Arme fatale (1987) mais avec plus de 25ans de retard. Malgré toute la sympathie que l’on peut avoir pour les deux acteurs (Omar Sy & Laurent Lafitte), le film ne fait que se reposer sur ses acteurs en nous abrutissant des éternels clichés entre Paris et sa banlieue.
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« J’ai jeté un coup d’œil à ton dossier Nabil. Si y a des casiers vierges, le tien il a dû faire quelques tournantes… »
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