C’est ce que je craignais, c’est ce que je craignais... Les balles à blanc explosives ont pris la place du scénariste. Deux camions de cartouches contre un scénario, ça revient moins cher et l’idiot de producteur pense que c’est plus efficace. Le nouveau style bondien (voir ma critique précédente), se confirme, il passe à travers les balles. Je n’arrive pas à m’y faire. Pourtant je l’aime bien Pierce Brosnan, mais son entrée dans l’ère numérique avec des boulets comme Spottiswoode à la réalisation, ça ne lui laisse aucune chance. Le casting est puisé dans un pot de miel. Ça dégouline et ça colle. Finalement entre Terry Hatcher et Michelle Yeoh en James Bond Girls, c’est Jonathan Pryce qui s’en sort le mieux. C’est lui le plus excitant.
À l’exception d’une excellente course poursuite à moto en milieu de film (où, de nouveau, les balles le transpercent sans le toucher, à moins que les tireurs soient borgnes et atteints de strabisme), je n’arrive plus à trouver le moindre intérêt dans le visionnage de ces deux derniers opus.
Faut-il parier sur Michael Apted ????