1955: Dementia, un film de 56 minutes sort et plonge son public dans la stupeur. Essai cinématographique coincé quelque part entre le surréalisme, l'expressionnisme allemand, l'horreur "fête foraine" à la William Castle et le film noir, c'est une expérience particulière qu'on ne peut raconter. Il faut le vivre.
Bourré de plans d'une modernité toujours folle en 2017, ce film culte bénéficie d'une atmosphère et d'une aura dingue, encore renforcées par le fait que tout est muet du début à la fin, à l'exception de quelques bruitages et d'une musique en ostinato qui devient un personnage à part entière. Une véritable plongée dans les méandres d'un esprit malade, une curiosité, un chef d’œuvre intemporel. Je n'ai pas osé me plongé dans la version parlante "Daughter of Terror", car j'ai peur d'être déçu.