Korean rapsodie
En 2013, lorsque Bong Joon-Ho et Park Chan-Wook avaient traversé le Pacifique pour rejoindre l'usine à mauvais rêve Hollywoodienne, on craignit alors un occidentalisation décevante des meilleurs...
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le 29 août 2016
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Une fois de plus, c'est le cinéma coréen qui donne la leçon. Ou comment un grand flm d'action, blockbuster supersonique, déborde d'intelligence depuis une écriture d'une limpidité extrême mais pas sans nuances jusqu'à une mise à une scène d'une précision chirurgicale. Ainsi triomphe Dernier train pour Busan, oeuvre séminale qui tutoie la perfection. Son scénario est implacable, condensé d'adrénaline pure, d'humour noir et d'éléments de mélodrame qui touchent au poignant dans son magnifique dénouement. Sans oublier le versant social et politique qui est loin de compter pour du beurre : Dernier train à Busan évoque avec acuité à la fois le capitalisme sauvage et l'individualisme forcené qui conduisent à négliger de plus en plus le respect de l'autre. Compartiment zombies, le film de Yeon Sang-ho, formé à l'école de l'animation, fonce à grande vitesse mais sans oublier d'avoir une conscience et de jeter un regard percutant sur un monde moderne en perte de valeurs. Une totale réussite cinématographique.
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Créée
le 9 déc. 2016
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Quand je mate un film de zombies non parodique moderne, j'ai de nombreuses occasions de soupirer. C'est un genre assez codifié et le nombre d'histoires faisant intervenir ces charmants punching-ball...
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le 18 août 2016
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