Un groupe de jeunes un peu débiles sont réunis dans une vieille maison quand un tueur masqué s’en prend à eux, alors ils paniquent et multiplient les décisions idiotes comme se séparer ou ne pas allumer les lumières. Vu et revu et re re vu !


Sauf que non, le film part d’un postulat totalement inédit qui est de dire que les mythiques tueurs de nos slashers préférés les Freddy Krueger, Michael Mayers et tous les autres ne sont pas des personnages de fiction mais ont bel et bien existé. Du coup une équipe de reportage est en train de tourner un documentaire sur l’un d’eux, un certain Leslie Vernon qui s’apprête à rentrer dans ce club fermé des grands tueurs mythique.


La première partie du film voit donc Leslie expliquer à l’équipe son plan et sa mise en place, ainsi que toute la mythologie qu’il construit autour de son acte futur. Les repérages des lieux, leur mise en conformité pour son déroulement, le choix des victimes, leurs caractères, le choix de celle qui devra survivre pour répandre sa légende, son antagoniste en la personne de son ancien psy etc.

On y croise un ancien tueur en série à la retraite et sa femme, qui sont les confidents et amis de Leslie dans son projet, une société où le mal incarné existe et tient une sorte de comptes des atrocités commises par les aînés pour que de nouveaux monstres sanguinaires s’en inspirent et les surpassent.


Nous sommes devant une version encore plus radicale de « c’est arrivé près de chez vous » car à l’instar de ce dernier tout le film est tourné comme un reportage de télévision avec.la caméra a l’épaule et l’équipe de tournage qui fait partie de l’intrigue et des plans.


Évidement quand débute la seconde partie, le massacre en lui même si tous les clichés du genre sont réunis et que l’histoire racontée par Leslie prend vie (mort) sous nos yeux l’hémoglobine est au rendez vous et l’effet attendu opère.


Une approche pour le moins originale du slasher qui est rendu effrayante par le fait que le tueur n’est plus cette entité anonyme à la bestialité surpassant l’humanité mais un type lambda qui prend le temps d’expliquer son projet macabre.

Pas un chef d’œuvre absolu et pas mal de défauts, dans le jeu de certains. acteurs notamment mais une agréable surprise devant cette alternative de films qu’on se mate pour Halloween.

Créée

le 4 oct. 2022

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