Le petit soir
Ayant tout de suite pris le parti de croire que, l'histoire nous étant racontée en partie du point de vue d'un personnage en particulier, les approximations et exagérations pouvaient tout à fait...
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le 7 sept. 2014
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Le portrait de la génération Mitterrand : des jeunes qui se sont extasiés à la victoire du socialisme à la présidentielle de 1981, avant de vivre quelques déceptions, puis de subir de plein fouet l'électrochoc de 2002. Le sujet était bon, le traitement beaucoup moins.
Il y a une forme de légèreté dans le film, accompagnée d'une reconstitution nostalgique des années 80. Il faut avouer, même sans avoir vécu cette époque, il est amusant d'entendre tout ces noms aujourd'hui désuets. Par contre, les nombreux placements produit de marques toujours existantes, était-ce nécessaire ?
Malheureusement le traitement des personnages est léger lui-aussi. Pio Marmaï et Gaspard Proust campent deux frères de gauche, dont le parcours est inspiré par de vrais événements ou personnalité. Le premier devient un journaliste radical, incapable de s'adapter à l'évolution de la gauche, et qui va pourtant se retrouver à faire de la TV raz-des-pâquerettes. Le second embrasse bien vite les hautes sphères de la gauche caviar, avant de s'enfoncer dans le fric et la droite. Chose particulièrement ironique quand on sait qu'aujourd'hui Gaspard Proust est un humoriste de droite décomplexé !
Des parcours un peu caricaturaux, présentés de manière trop décousue. Au milieu, une intrigue amoureuse qui fait le minimum syndical, avec une Laetitia Casta peu développée.
J'ai en fait largement préféré les personnages secondaires, beaucoup plus touchants. André Dussolier en père ouvrier déçu du socialisme et de la politique. Ramzy Bedia en ersatz de Xavier Niel, qui fait fortune dans le minitel rose. Mais ils ne sont pas assez mis en avant.
Autre chose étonnante : Nicolas Castro aime visiblement la nudité, surtout quand elle est totalement gratuite ! Mesdames, vous aurez le droit au popotin de Pio Marmaï dans le premier quart d'heure. Puis messieurs, vous allez vous rincer l'oeil pendant un moment, avec nombres de dames dénudées sans motif particulier (on se croirait dans du cinéma italien des 70s !). Parmi elles, Noémie Merlant en début de carrière qui a un court rôle de call girl slave (!).
Ah oui et puis il faudra m'expliquer cet mystérieux élixir de jeunesse : les personnages ont à peu près la même tête entre 1981 et 2002...
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