En plaçant le classique tueur en série, et le groupe dont les membres tombent un à un, dans le désert mexicano-américain, Jonas Cuaron critique la politique migratoire américaine, à travers un des "minutemen" californien, à la morale sélective. Malgré le décor, ce film va chercher plus vers la série B que le western.
La technique du film de genre maitrisée ne trouve son originalité que dans ce décor politico-naturel, cette mortelle randonnée qu'entament un groupe de clandestins. La sécheresse du style accentue la violence de la situation. Un genre de Punishment park version mexicaine, plus gore et moins politique, moins expérimental et plus américain.

Florent_L_
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le 1 mai 2016

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