L'anarchisme est un mirage. Seul les plus abrutis par la peur se battent contre un mirage. Désordre met en scène une lutte paressent très douce. Nous sommes loin des justes de Camus. Ici les hommes sont polis. Au lieu de courir après ceux qui ne respectent pas les ordres, la police se contente de siffler, sans même bouger. Avons nous déjà vu une police plus calme et apaiser. Ce qui n'empêche pas les anarchistes de subir l'impopularité de leurs idées. Les ouvrières se font virer si l'on découvre qu'elles appartiennent à un mouvement dit "anarchiste".
L'écriture donc très engagé du film met en avant ce rapport de force aujourd'hui toujours perceptible (caché par le confusionnisme ambiant dans les heures les plus sombre de la vie politique). Ici Désordre ne verse pas dans l'intellectualisme, plutôt dans la représentation littéral d'une idée. L'idée anarchiste chez la classe ouvrière. Et l'on obtient cette espèce de reconstitution historique un peu bizarre, un peu sec. Le film ne se permet pas vraiment de fantaisie et par ailleurs laisse tout le reste visible. On voit alors le manque d'assurance des acteurs jouant la police. Ou encore Le manque d'aisance à s'exprimer du côté des ouvrières.
On ne parle donc plus du simple anarchisme. Les personnages sont là et ils n'ont besoin que d'être eux même. Le film concrétise cet espoir en un monde sans capital ni capitaliste. Un monde où l'on regarderai pleinement les besoins humains et non pas les besoin des entreprise. Et puisque aujourd'hui les plus pauvres du grand capital se trouvent être en dehors de l'Europe, il est vrais qu'on s'imagine que le capital satisfait tout les besoins primaire voir bien plus pour chacun d'entre nous. Mais si l'on regarde notre Europe, purifié de tout individualisme, il est évident que nous sommes nous même en train de gratter les miettes d'un système qui demande de moins en moins à ceux qui se placent au dessus de nous. Qu'en est-il de ceux qui sont les véritables laissés pour compte du capitalisme? Il en est une classe emprunt de rêve de réussite individuel.
Sommes nous vraiment à envié? Pas si sûre, nous sommes nous même perdu entre l'envie de gagner et celle d'être heureux. Plus on gagne moins l'on sait ce qui nous rend véritablement heureux et plus on perd plus l'on doit satisfaire difficilement nos besoins. Soit nous tombons dans une misère morale, soit nous nous retrouvons face à la misère matérielle qui dans notre monde n'est que très peu pardonner. Alors que c'est le combat le plus humain que nous pouvons vivre. Misère matérielle devrait alors sonné comme seul combat qui compte.
La misère morale appartient à ceux qui voit le mal comme bien et inversement. Ces hommes sont dans Désordre incarné par le plus capitaliste de tous, le directeur de l'usine. Au fond le bourgeois ne voit qu'une chose, les chiffres. Les employés sont des unités qui lui coûte. Les clients sont des unités qui lui donne. Il peut dire ce qui l'arrange, mais ce qu'il fait c'est tout sauf moralement neutre. Transformer le temps en argent, est alors la quintessence de l'asservissement, ou de la carotte. Il y a de l'or mais on le perdra si l'on joue le jeu du directeur de l'usine. Car de tout manière il n'y en pas assez pour se hissez au même niveau que celui de la bourgeoisie.