Deux Jours, Une Nuit part du pitch d'un vote proposant de soit garder une employée de retour de dépression, soit donner une prime de 1000 euros à chacun des salariés ayant fait les heures supplémentaires pour pallier à son arrêt...
Très vite, cette idée de départ des frères Dardenne - pas vraiment réaliste - va permettre de dérouler un puissant concentré de réactions humaines (égoïsme, peur, culpabilité, amitié, etc) face à ce dilemme, puisque l'héroïne va devoir convaincre ses collègues un à un, et face-à-face...
Il faut d'ailleurs souligner la qualité des seconds rôles, à l'image de cet entraîneur de foot bouleversant. Marion Cotillard, quant à elle, si on a vraiment l'impression qu'elle surjoue au début du film, finira par nous emporter dans sa tourmente...
Et l'épilogue, s'il apparaîtra angélique à certains, s'avère plutôt logique selon moi, tant l'épreuve a dû être grande et profitable pour une héroïne désormais prête à rebondir... Ou pas...