Ce film m'a achevé.
J'ai fait l'expérience du suicide cérébral.
Au bout de 10 minutes, je priais d'être foudroyer d'une crise cardiaque.
Au bout de 20 minutes, j'étais vidé. Plus aucune énergie pour saisir la télécommande et cesser la torture.
Au bout de 30 minutes, me voilà dans un véritable état de transe où je me suis mis à rigoler débilement face au ridicule de chaque citation.
Godard et moi, c'est une longue histoire d'amour impossible ... et de souffrance. Godard, c'est ce genre de réalisateur bobo intello prétentieux qui me donne envie de vomir à chaque plan et à chaque dialogue. Présenté comme un réalisateur au cinéma purement "intellectuel" par son engagement et ses choix "artistiques", Godard ne fait, en réalité, que faire subir l'expérience du vide à son spectateur. À force d'intellectualiser chaque seconde de son film, parce que Monsieur se sent obliger de se montrer incroyablement intelligent derrière la caméra à chaque instant, il en devient imbuvable. Il oublie totalement la base même du cinéma qui est, avant tout, d'avoir une intrigue, de raconter une histoire. Aucune intensité dramatique, aucune émotion, aucun intérêt. Ses films sont totalement insipides. En fait, Jean-Luc Godard, c'est du cinéma qui circule au fil des décennies sur du rien. Mais attention, vu que c'est un réalisateur de La Nouvelle Vague qui a fait ses armes aux Cahiers du Cinéma, c'est forcément intéressant. Parce que, attention, il est quand même être un des seuls réalisateurs à être aduler de génie par certains juste parce qu'il fait un gros plan avec une voix off SUR UN PUTAIN DE CAFÉ !!!!
Oups. Navré de m'être emporter. Je suis déjà à 40 minutes de film. Et en ce moment même, une femme vêtue d'une tunique rose parle à la caméra. Je ne comprends pas ce qu'elle dit, ni pourquoi. Elle semble vouloir dire quelque chose. Mais je m'en fous après tout. Je m'en vais saisir la lame de rasoir à ma droite pour cesser cette atroce souffrance.