Comme disait Drélium : "ils sont fous ces hongkongais", ils sont même complètement cinglés. Ce film de bourrin en est le parfait exemple. Un GWG qui décanille méchamment et dont le seul et unique intérêt réside dans cette science de la dessoudure en règle.
Une brochette impressionnante de stars se succèdent dans cet "heroic-bloodshed" dément qui oublie la plupart du temps de donner une ligne directrice à l'histoire qui est tout à fait anecdotique. Côté scénario c'est donc du bâclage et de la foutaise. On a le plaisir de retrouver deux égéries féminines du genre, mesdames Moon LEE Choi Fong et Sibelle HU Hui-Zhong qui sautillent plus que jamais, Francis NG Chun-Yu dans un rôle de méchant ultra-caricatural, mais ça lui va si bien, Ray LUI Leung-Wai dans un rôle habituel de flic incorruptbible, ainsi que quelques tronches incontournables comme sir Alex MAN Chi-Leung , Michael CHAN Wai-Man et Ken LO Hui Kwong. Tout ce beau monde se retrouve dans un joyeux foutoir où les flingues se mettent à chanter dans un opéra quasi baroque.
Hormis son ultra-violence, notamment dans le nombre d'impacts de balles, on attribuera son classement en catégorie 3 à une scène de torture sur une femme particulièrement pénible, la torture hein... pas la femme... Enfin bon, voici donc à peu près décrit ce Devil Hunters qui ne restera pas dans les anales de la grande écriture cinématographique, mais qui permet de passer un bon moment de détente... euh ?!... de défonce plutôt.