Breakfast at Tiffany’s est une comédie du maitre de la comédie loufoque, du père spirituel de mon héro, j'ai nommé l'inspecteur Clouseau.
Oui Blake Edwards nous emmène dans cette comédie légère, dans un univers moins drôle qu'il n'y parait avec des personnages moins sereins qu'il n'y paraissent.
Il retrouve la sublime Audrey Hepburn dans le rôle d'Holly, une femme qui se la joue, femme libre et heureuse de l'être, mais qui est surtout une femme seule, loin d'être heureuse de l'être.
Oui clairement, Le bonheur de Holly est évidemment trop bruyant pour être honnête.
Elle cherche le bonheur, veut épouser un homme riche, gagne de l'argent de manière plutôt obscur, oui mais Holly de son vrai nom Lula Mae Barnes est une sorte de comète que l'on ne rencontre qu'une fois dans sa vie.
Paul Varjak un écrivain qui à ses heures fait office de Gigolo, va de suite être touché, séduit, agacé par cette espèce d'animal sauvage ou pas, qui derrière ses lunettes noires, cache plusieurs fêlures.
L'étonnant duo Peppard-Hepburn est en route, et fonctionne à merveille,
le rythme du film est au diapason de l'histoire, sur le bon tempo.
Modèle de comédie américaine, de fantaisie légère et sensuelle, même si me concernant ça n'est pas mon Edwards préféré, Breakfast at tiffany's à de multiples atouts pour être vu, apprécié, et dégusté, avec une coupe de champagne bien entendu.