Un McClane toujours aussi bourrin face à des nerds survoltés
Bruce Willis revient en mode chauve énervé, prêt à défoncer des claviers et des terroristes. Le pitch ? Des hackers veulent plonger l’Amérique dans le chaos, et McClane, ce dinosaure analogique, débarque avec sa méthode bien à lui : un flingue, des coups de latte, et une allergie aux mises à jour Windows. Pas besoin de VPN quand t’as un .44 Magnum et des réflexes de daron énervé.
Hackers VS McClane : Qui gagnera la bataille des générations ?
Timothy Olyphant incarne le méchant avec le charisme d’un stagiaire de Google qui aurait trop regardé Mr. Robot. Face à lui, McClane envoie du lourd, prouvant que la meilleure contre-attaque contre une cyberattaque, c’est un uppercut bien placé. Justin Long, en sidekick geek, joue le rôle du nerd paniqué qui découvre qu’Excel ne suffit pas pour survivre à une fusillade.
Action surdopée : Michael Bay aurait validé
Les scènes d’action sont tellement absurdes qu’elles en deviennent jouissives. McClane qui saute sur un avion en plein vol ? Check. Une voiture transformée en missile ? Check. Le film n’a aucune limite, et c’est exactement ce qu’on voulait. Les effets spéciaux sont bien foutus, et ça pète dans tous les sens. Si tu voulais un cours de hacking, tu t’es trompé de film, ici, c’est la foire au démembrement numérique.
Un film qui respecte (un peu) son héritage
Le piège des suites tardives, c’est de sombrer dans la nostalgie débile ou de trahir l’esprit original. Heureusement, Die Hard 4 trouve un équilibre. McClane reste fidèle à lui-même : bourru, invincible, et toujours prêt à balancer des punchlines bien senties. Par contre, on regrette un méchant un peu fadasse et une fin qui traîne un peu trop en longueur. Mais bon, tu venais pour les explosions, pas pour du Shakespeare.
Des personnages secondaires qui tiennent la route
Justin Long en geek flippé, Mary Elizabeth Winstead en fille badass, et Maggie Q en ninja technologique sexy, tout le monde joue bien sa partition. On est loin du duo McClane-Samuel L. Jackson de Die Hard 3, mais le casting fait le taf. Mention spéciale à McClane qui continue de sauver tout le monde avec sa tronche de gars qui n’a pas dormi depuis 1988.
Conclusion : Yippee-ki-yay, les gars !
Die Hard 4 : Retour en Enfer n’est pas parfait, mais c’est un bon gros délire action. C’est bruyant, c’est débile, et c’est exactement ce qu’on veut d’un film où McClane combat des hackers avec des explosions. Si tu voulais de la finesse, va lire du Baudelaire, ici, c’est du baston et de l’adrénaline. On en redemande, même si on sait que McClane commence à fatiguer.
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