Yippi-Kai, cyber mother f*cker !
Finalement, ce n'est pas mal du tout. Ils ont réussi à garder l'esprit Die Hard globalement avec une intrigue cyber-terroriste. Les SFX sont impressionnants même si à la fin, la surenchère devient trop énorme à mon goût.
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Et pourtant, 3 ans plus tard, je le revois et j'augmente la note d'un point. En fait, j'en attendais trop à sa sortie. Cette fois-ci, j'ai remarqué les personnages intéressants comme le side-kick, clone de Neo (même 10 ans après, quand il y a un héros hacker, il doit être inspiré de Matrix) et surtout la fille de McClane, qui est bien la fille de son père. J'ai aussi remarqué les clins d'œil aux autres Die Hard (quelques notes de musique, l'agent du FBI qui s'appelle Johnson, John qui énerve son ennemi, le Yippi-Kai,...).
Bien sûr, les incohérences et les "coups de chance de malade" sont toujours présents (dans les 15 premieres minutes, un soldat de choc rate Matthew avec son sniper alors qu'il est juste devant la fenetre et McClane et lui survivent a une explosion au C4) et gâchent un peu le film. Mais ce n'est pas grave car l'action est démente. Je trouve qu'ils ont réussi à faire des effets spéciaux et pyrotechniques qui ont l'air réels et qui affectent les personnages (un des points forts de Die hard 1). Cette impression de SFX analogiques dans un monde d'effets numériques est en harmonie avec McClane, ce flic analogique dans un monde numérique.
C'est un thème présent aussi dans le 1er film et plus le temps passe et plus ce contraste est puissant : plus McClane est perdu avec les joujoux numériques et mieux ça fonctionne.
Bref, tous les éléments sont là pour un bon Die Hard : de l'action à gogo (un peu trop parfois), un héros paumé dans tous les sens du terme,... En plus, il y a un habillage cybernétique pas trop mal fait. Dommage que Olyphant ne soit pas aussi charismatique que Rickman et que le fond de la trame soit si simple.