Six ans après un quatrième volet que j'ai trouvé particulièrement réussit (et oui), la 20th Century Fox nous offre un cinquième épisode dont l'intrigue principale se déroule … en Russie pour sauver son rejeton de la peine capitale. Cependant, les choses ne sont pas aussi simple qu'elles en ont l'air.
Avant tout je tient à dire clairement ce que je pense. Même si la grande majorité des critiques blâment la film, clamant qu'il tue la franchise, je ne suis pas du tout d'accord. Il faut savoir vivre avec son temps et j'ai trouvé que ce Die Hard 5 correspond très bien à ce que nous pouvons attendre d'un blockbuster hollywoodien. Déjà entamé avec Die Hard 4 en 2007, John McClane s'adapte à son environnement, au public qui le suit. A Good Day to Die Hard ne déroute pas à la règle puisqu'en envoyant son héros à Moscou, la série prouve qu'elle sait se renouveler. Après avoir sauver sa fille, c'est au tour du rejeton de faire mumuse avec les armes à feu et les combats gonflés de testostérone.
Quand je regardais le film, j'avais la symphonie de la bande annonce en tête. Die Hard tambourine sans cesse, des explosions dans tous les sens, course poursuite effrénée en plein Moscou, des coups de fusils à ne plus en finir, cet épisode est ce à quoi je m'attendais. Et même si beaucoup critiqueront cette abondance, elle est très divertissante. Ce qui a fait le succès de la saga au fil des épisodes, c'est bien l'humour de son personnage devenu culte. Ici encore, on en a pour notre argent, Bruce Willis avance avec son temps et on pense à la réplique culte de Danny Glover de L'Arme Fatale : « Je deviens trop vieux pour ces conneries ». Oui, ça fait tilt dans notre esprit puis l'inspecteur de New-York se fait vieux et il assume. Désormais où qu'il aille, les ennuis le trouveront.
Par contre, le seul bémol que je trouve à redire, c'est l’interprète de Jack, Jay Courtney. J'ai vraiment eu du mal à accrocher à cet acteur, il a pas ce truc, cette prestance pour être le fils McClane. On s'y fait mais bon, rien de bien sensationnel. C'est agréable de pouvoir se délocaliser chez l'ennemi Russe, ça change la perspective. On notera également le caméo de Mary Elizabeth Winstead qui reprend le temps de quelques minutes son rôle de Lucy McClane. Toute la famille est alors réunis, et pour ma part, je verrait bien un Die Hard 6 avec toute la famille non ? Yippee Ki-Yay Mother Russia !