La Fox doit décidément prendre un pied pas possible à saborder ses propres franchises. Après m'avoir violé les yeux en fistant sans vaseline des sagas comme "Predator", "Alien" ou encore "X-Files", la gourgandine remet le couvert en s'acharnant sur la série des "Die Hard", déjà bien meurtrie par un quatrième volet peu bandant.
Construit autour d'une trame inexistante, ce cinquième opus peine à retrouver toute la fougue et le sel des (mes)aventures originelles de John McClane, n'en retranscrivant jamais l'humour, la hargne et le joyeux bordel qui faisait tout l'intérêt de la série. Aucune goutte de sang et encore moins de répliques assassines à se mettre sous la dent, c'est le néant total.
Un peu plus rentre-dedans que le précédent, "Die Hard 5" aurait pu être au moins spectaculaire si la mise en scène avait été confié à un technicien un temps soit peu compétant. Manque de bol, le tâcheron John Moore se montre incapable de filmer correctement un film affreusement télévisuel. Parfaitement illisible, le montage fini de tuer de l'oeuf toute l'implication des cascadeurs.
Torché n'importe comment et proprement insupportable pour tout fan de la saga initiale, "Die Hard 5" est la nouvelle preuve qu'il n'est pas toujours souhaitable de raviver une flamme qui ne demandait qu'à pioncer peinarde. Je n'aurais retenu de tout ce naufrage que la présence atomique mais inutile de la choucarde / sculpturale / hooba hooba Yuliya Snigir qui devrait sous peu recevoir ma demande en mariage.
PS: comme je suis super giga mega sympa, voici en cadeau la seule et unique scène potable du film, ça vous fera gagner du temps: http://4.bp.blogspot.com/-jHA6oerx8kI/UffOXfUBxlI/AAAAAAAAbnU/llEmhwYbVrA/s1600/assim+mata+o+duro+de+matar.gif