Die Hard : Belle journée pour mourir par cityhunternicky
John McClane a détruit la moitié des Etats-unis et va donc chercher son fils en Russie.
Ajouter le fils une fois que l’on connait le père n’a jamais été une si mauvaise idée que dans ce Die Hard 5. La tristesse nous envahit quand on voit ce que ce fier policier immortel fait dans cet opus. On ressent la fatigue de l’homme, les blagues sont nullissimes, répétitives et (heureusement) assez peu nombreuses. Un seul sourire au milieu des larmes de ce que nous fait subir ce scénario atrophié et sans imagination. Malgré ses 1h36, ce film est le plus long de la saga.
Prévisible au possible, on aimerait bien que l’action brute nous permettent d’en avoir pour notre argent. Si Die Hard 4 avait au moins ça pour lui, vous vous aurez le droit d’observer un cameraman stagiaire, aveugle et parkinsonien qui n’arrive même pas à tenir la caméra droite quand il reste immobile. La souffrance et le mal de crâne qui en découle ne saurait rivaliser avec rien d’autre qu’une mauvaise 3D vomitive. C’était d’ailleurs la seule chose qui manquait à cette série de faux raccord.
Je vous passe les incohérences et les stupidités des scénaristes pour m’attarder sur les dialogues. Mais quelle horreur ! Les dialogues père/fils sont ahurissant et je parle à peine des monologues des méchants. La construction des personnages est d’ailleurs tellement bâclée qu’on les oublie sitôt rencontrés. Les effets de style du genre ralenti sont également une autre façon de détruire un personnage qui faisait alors ce qui se faisait de mieux en matière de film d’action.
Un cameraman aveugle et parkinsonien, des méchants ridicules aux dialogues immondes, Die hard 5 a touché le fond mais creuse encore…