Les Misérables ont un concurrent
Véritable ode à "l'amour bourgeois", ce nouvel opus se définit surtout par ses dialogues à la fois enlevés tel ceux d'une comédie molieresque ainsi que spirituels comme un bon livre de Bernard Henri-Levy. Bien que non-moralisateur sur le fond, la forme révèle tout de même d'une poursuite implacable d'une forme de "justice sociale" armée d'une teinte de chrétienté non dissimulée, le tout magnifié par des images superbes où chaque couleur a sa signification, chaque plan raconte une histoire, chaque scène transcende alors la précédente, surchargeant le spectateur en émotions diverses, faisant alors entrer le film dans le registre de la tragédie, par la petite porte bien entendu.
HA HA !! NON TROP PAS !! C'est bon, c'est fun et régressif et y'a John McClane qui tue des méchants avec son fils et y'a des vannes et les méchants sont très méchants et on se serait crus dans les années 90. Mais franchement, à part la course-poursuite du début, en dessous du reste, ça claque et on s'ennuie jamais.