DIE HARD: BELLE JOURNEE POUR PERDRE SON ARGENT DANS UNE SALLE DE CINEMA
John Moore, grand réalisateur (rire) arrive sur un plateau de tournage et on lui parle de trépied et de steadycam. Il répond : « "Trépied, connais pas. Steadycam, connais pas. » C’est alors que Des Whelan qui avait été le cadreur de « Sherlock Holmes » de Guy Ritchie, de Captain America : First Avenger, de Charlie et la Chocolaterie, de Expendables 2: unité spéciale, de Dark Shadows,… se retrouve brusquement à devoir cadrer avec une caméra portée directement à la main. Et il a fallu ce film pour découvrir qu’il était atteint de la maladie de Parkinson. Et John Moore, dans ses élans d’innovations, décide de mettre dans son film un tas de zooms dégueulasses, de faire des gros plans plus serrés sur les acteurs et de ne pas régler la mise au point sur plusieurs de ses plans. Ce qui explique le cadrage bouseux de ce film.
La mise en scène est affreuse et pas du tout travaillée, le jeu des acteurs est complètement plaqué, Bruce Willis a oublié qui était John Mcclane.
Niveau scénario, c’est juste extrêmement bien écrit (rire, mdr, ptdr, lol, lmao). Non sérieusement, c’est quoi ce scénario ?! On passe une heure et demie totalement abasourdi devant ce film d’une prévisibilité flagrante. Il n’y a aucune saveur, aucune recherche, c’est à peine si c’est du divertissement.
Et c’est quoi cette fin ?!! La scène d’action finale est censée être sérieuse et spectaculaire, mais en fin de compte, elle est juste hilarante. Si on se rappelle tous de la mort de Marion Cotillard dans The Dark Knight Rises, on va se rappeler encore plus de la dernière personne qui meurt dans ce film. Je ne spoil pas.