Renie ton fils McClane...
Je l'attendais avec impatience sans grand espoir d'exploit cinématographique mais John MacClane me manquait. Vu après avoir enchaîné les 4 premiers épisodes de la série à l'occasion du "marathon Die Hard" le 16 février au Grand Rex, j'étais dans de très bonnes conditions, une bonne ambiance s'était installé tout au long de la journée dans la salle avec des tonnerres d'applaudissements à chaque fois que McClane balançait fièrement son mythique "Yipikai Mother fucker" ou encore à chaque fois qu'il mettait sa raclée à un vilain méchant. Enfin, à 22h00 arrive "Die Hard une belle journée pour mourir" et là c'est un déferlement d'effets spéciaux du début à la fin, des explosions "à la Michael Bay", des poursuites de voitures à la manière de GTA puissance 15 et des combats dans une salle de bal avec plein de lustres, de bouteilles et de fenêtres qui volent en éclats à l'impact des milliers de balles tirées dans le tas. Là il n'y a pas à dire, on en a pour note dose de spectacle dans le domaine de l'action. De plus, Bruce Willis arbore toujours son humour dans les situations périlleuses pour notre plus grand plaisir. On relève tout de même quelques points négatifs, du côté du scénario c'est un peu trop extravagant (John et son film iront de Moscou à Tchernobyl), la manière de filmer est un peu maladroite pendant la longue scène de poursuite à cause d'une caméra qui bouge beaucoup trop à mon goût et pour finir le film est trop court. Tous les opus durent en moyenne 2h10 tandis que celui-ci ne dure que 1h40 ce qui donne l'impression que le réalisateur a voulu faire passer en priorité des effets spéciaux extrêmement coûteux plutôt qu'un scénario qui tiendrait un peu plus debout. Pour conclure, si vous êtes un érudit de Die Hard et de l'action pur et dure alors allez le voir, concernant les autres le film vous proposera uniquement un bon divertissement mais ne sortant pas du lot.