Dernière cartouche pour le lieutenant John McClane après l'épisode de 2007 Die Hard 4 : Retour en enfer, McClane semblait bon pour prendre une retraite paisible et bien méritée. Mais c'était un peu vite oublier sa mauvaise habitude à se fourrer dans les pires ennuis terroristes, histoire de passer une belle journée pour mourir ! Après avoir sauvé sa fille Lucy Gennero McClane dans le précédent opus, c'est désormais le fils John « Jack » McClane Jr. qui a des ennuis, obligeant son flic de père à venir jouer les trouble-fêtes contre les vilains Russkoffs.
La 20th Century Fox reste s'associer au cinéaste producteur Brett Ratner via sa boîte de production Dune Entertainment pour la mise en chantier de la cinquième superproduction d'action au budget de 92 millions de dollars, avec un scénario développé par le scénariste Skip Woods, également producteur. Le poste de metteur en scène est d'abord proposé aux cinéastes Noam Murro ou Nicolas Winding Refn mais c'est le réalisateur yes man de la Fox, John Moore (En territoire ennemi, Max Payne) qui est choisi pour l'overdose cinématique.
Bruce Willis (Boire et Déboires, Brooklyn Affairs) reprend son rôle musclé du vieux cowboy John McClane assisté du fiston agent secret, Jai Courtney (Jack Reacher, Alita : Battle Angel). Le compositeur Marco Beltrami s'occupe de la musique du film pour la seconde fois.
Au casting explosif, le leader des terroristes Moscovites, Sebastian Koch (Black Book, Le Pont des espions), Ioulia Sniguir (De l'amour, Prisoners of power : Battlestar Rebellion), Rasha Bukvic (Taken, Le Transporteur : Héritage), Mary Elizabeth Winstead (Destination finale 3, Kate), Cole Hauser (Pitch Black, Panama) et l'apparition d'Amaury Nolasco (Aniki, mon frère, Criminal : Un espion dans la tête).
La mission est maintenue !
La mission, elle se vide de son sang pour l'instant !
La mission est maintenue, on va à l'hôtel !
À Moscou, Komarov, un oligarque emprisonné, s'apprête à lâcher de fâcheuses vérités sur le régime. Chagarin, candidat à la présidence du pays, chagriné à cette idée, cherche à le faire taire. Jack McClane, un des meilleurs agents de la CIA et digne fils de son père, se retrouve mêlé à l'affaire lorsqu'un soir il abat un proche de Chagarin. À New York, John McClane, qui ignore tous des activités d'espion de son fils, apprend son arrestation. Il prend le premier avion pour Moscou. Alors que le procès est imminent, une explosion opportune permet à Jack, accompagné de Komarov, de prendre la fuite. Les deux hommes ont une horde de tueurs à leurs trousses. John tente de ne pas se faire distancer, tout en se demandant si c'est bien là la meilleure façon de passer ses vacances...
Bienvenue les américains ! On danse !
Ce Die Hard en vacances n'a rien pour lui, une intrigue poussive, des répliques navrantes, des développements invraisemblables, un montage épileptique et un Willis monolithique jouant à la limite de l'indifférence. Ce cinquième et pire opus de la saga est d'une confusion fantastique, multipliant certes courses-poursuites spectaculaires sur le périph MKAD, gunfight dans la salle de spectacle à l'hôtel et le final à destruction massive à Prypiat mais dans le vide abyssal d'une mise en scène caméra à l'épaule tremblotante ne se contentant que de passer bêtement d'une scène d'action à une autre pour moins de 90 minutes. Un dernier blockbuster tourné à la va-vite en Europe de l'Est mais un succès mondial à plus de 304 millions de dollars, deuxième meilleure recette de la saga. Dans cette belle journée pour mourir, Bruce tout-puissant sans marcel & Jai fiston font leur guerre familiale de la Russie à l'Ukraine en s'amusant de la victoire de la puissante Amérique lors de la guerre froide. Côté casting Bad Guys prisonnier, papa Koch est accompagnée de sa fillette Snigir mais il y a Bukvic au personnage le plus intéressant du chapitre V, le danseur mangeur de carottes. Yippee Ki Yay Motherfucker !
Les conneries qu'on ferait pas pour nos gosses, Yippee Ki pauvre con !