Deuxième film réalisé par Dan Mazer, il a été aussi le scénariste attitré de Scha Baron Cohen, travaillant sur Ali G, Borat et Bruno. Œuvres dont je ne vanterais jamais assez leurs éloges, surtout en termes de trash.
J'étais donc confiant sur ce Dirty Papy, avec la menace que Robert De Niro en fasse des caisses, mais le risque était à prendre. Et je l'ai pris.
Là où je m'attendais à quelque chose de subversif en diable, c'est au final très gentillet, à tel point que le niveau de perversion maximum consiste à se dessiner des zizis sur le visage. Hyper drôle. Mais sérieusement, j'ai trouvé ça très mauvais, les acteurs en roue libre, et puis, j'ai pensé à autre chose. Robert De Niro y joue un grand-père de plus de 70 ans, il a été fidèle toute sa vie à son épouse désormais décédée, et celle-ci lui avait dit sur son lit de mort de profiter désormais du temps présent. Alors, il fait les 400 coups avec Zac Efron, et il faut dire que Bob y affiche une forme éblouissante.
Il est capable de faire des tractions, de faire des pompes à une seule main, de soulever Zac Efron d'une seule main, et il est encore très bien conservé pour son âge. Donc, voilà ; j'ai pris le film comme quand on fait un check-up chez le médecin, pour voir si tout va bien. Et j'étais content à la fin, non pas du film, que je n'ai pas aimé, mais pour la santé de De Niro qui se porte bien.
C'était ça où j'arrêtais le visionnage en cours de route car il n'y a rien de trash là-dedans, ce sont des blagues pipi-caca, à base de créatures plantureuses (qui restent au niveau du bikini XXS), de Zac Efron cul nu, ou de blagues sur la branlette. C'est rien de plus, et après ce petit examen de santé, j'espère que ça donnera une nouvelle impulsion à De Niro pour un projet d'envergure... au hasard, The Irishman ?