Jusque là, à chaque fois que je voyais un Tarantino, j'avais beau prendre mon pied, restait au fond de moi un peu de peine pour le bonhomme. Quentin Quentin, me disais-je in petto, quand donc vas-tu laisser tomber tes références, tes clins d'oeils, quand donc vas-tu oser parler pour toi plutôt que de te cacher derrière tous ceux que tu aimes bien et cites à tour de bras ? Fais ton film, gars, fais enfin TON film.
Ben merde, il devait être dans le même petto que moi, ou bien c'est une coïncidence, bingo, Django, malgré l'évidence, n'a rien d'un western pastiche, c'est un vrai film (le premier vrai film ?) de Tarantino, nu et sincère… Quentin unchained ? BEN MERDE C'EST MOCHE !
Bon alors Quentin, comment te dire ? Hmmm… finalement, non mais reprend ta façon un peu marrante et foutraque de coller des chansons chouettes sur des gars qui parlent de tout et de rien. Oublie l'idée de dire quelque chose, parce que j'ai l'horrible impression que t'as pas grand chose à dire en fait. Et non, c'est pas parce que tu parsèmes ton bousin de ralentis moisis et de flash-backs pourraves que ça fait plus profond... Sérieux, un pauvre épisode de Docteur Quinn, suivi d'une pub Oncle Ben's d'1h50 ? nan, là même moi je te défends plus, gars.