Lorsqu’un policier et son chien sont tous les deux blessés lors d’une mission, une opération chirurgicale aussi insensée que miraculeuse les lie à jamais. Désormais, ils ne seront plus qu’un et se fera appeler “Dog Man” (un policier “mi-homme, mi-chien”)...
Il est adapté de la célèbre (et best-seller) bande-dessinée éponyme de Dav Pilkey, auteur d’une autre bande-dessinée elle aussi adaptée par DreamWorks Animation (Capitaine Superslip - 2017). Le film de Peter Hastings est un film d’animation haut en couleur et (très) spectaculaire. Pendant 90min, on en prend véritablement plein la vue, ça virevolte dans tous les sens, ça explose, ça fuse de toute part, bref, c’est clairement un film à ne pas mettre en toutes les mains de n’importe quel épileptique.
Côté réalisation, pour ma part, j’ai trouvé ça trop excessif, sans doute pour mieux masquer la vacuité du scénario. On nous vante une sorte de super héro hybride (un corps d’homme avec une tête de chien), mais le personnage n’est pas du tout exploité et pire, il n’a aucune ligne de dialogue (il ne fait qu’aboyer) alors même que l’antagoniste (le chat machiavélique) est doté de la parole et va jusqu’à lui voler la vedette puisqu’il a bien plus à raconter
(il fabrique un clone et tout un tas de machines pour nuire au héro).
Dog Man (2025) pâti d’une intrigue particulièrement simpliste (aucune profondeur), face à un raz-de-marrée visuel qui file la nausée. Et pire, le film n’est jamais drôle
(j’avoue avoir esquissé un sourire lorsqu’apparaît à l’écran les bandes noires typiques des films tournés pour le cinéma).
Est-ce que tout cela expliquerait la raison pour laquelle le film n’est jamais sorti en salle au États-Unis ? Tout cela ne devrait pas empêcher les plus jeunes d’y trouver leur compte, ainsi que certains adultes qui pourront y déceler quelques clins d’oeil à la culture “Mecha”
(notamment lorsque les immeubles de la ville prennent vie).
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