Dogman par Aurélien Boucher

Abîmé par la vie, un garçon grandit et trouve son salut grâce à son amour pour les chiens.

DOGMAN marque le retour de Luc Besson 4 ans après ANNA. Et ce nouveau film est très bon, une sorte de drame thriller psychologique qui se rapproche un peu de JOKER.

L'histoire est très bonne, sur un jeune homme qui a été violenté et abusé par son père durant son enfance et qui a été jeté aux chiens, avec ces derniers qui sont devenus ses alliés. En devenant adulte, il mène une vie marginale avec ses chiens et sombre petit à petit dans la folie.

C'est une très bonne intrigue avec une bonne narration avec Douglas qui raconte son histoire à Evelyn, la psychologue qui la rend visite en détention, et en adoptant une ambiance sombre et même glauque à certains moments, et le tout en abordant des thèmes religieux notamment sur Dieu

Le casting et les personnages sont très bons, avec en tête Caleb Landry Jones (avec le très bon doublage de Donald Reignoux), qui est excellent dans le rôle de Douglas, le jeune homme torturé, handicapé et traumatisé par son enfance et qui vit désormais avec ses propres bébés : les chiens, tout en vivant en marge de la société et en faisant des actions illégales. C'est une très bonne interprétation de par les changements physiques avec son coté travesti, ainsi que de sa folie. Et le personnage est aussi très bon avec son âme artistique, avec son amour pour le théâtre ainsi qu'à la musique, notamment avec sa fameuse scène du cabaret où il chante du Edith Piaf.

On a le droit à de très bonnes scènes, comme le montage où Douglas cherche un emploi avec en musique de fond Sweet Dream, ainsi que la scène d'action à la fin avec le coté Maman j'ai raté l'avion avec les chiens.

La réalisation est vraiment très bonnes que ce soit dans la compostions des plans, et surtout des couleurs que ce soit dans les scènes du cabaret ou dans les scènes la nuit dans la planque avec des néons. Et on a au début le retour du fameux plan d'ouverture à la Besson comme dans ses classiques des années 90.

Et la musique d'Eric Serra est excellente.

Un très bon Luc Besson.