Je sais pas quoi vous dire, j'ai l'impression d'avoir vu une blague. Triste de ce rendre compte peu être que Luc Besson semble prisonnier de son personnage. Il se travestie pour exister tout en intégrant ces codes et ses tics, avec une touche de super héros.
Moi je sors de la, je sais mais alors vraiment pas quoi vous dire. Misérabilisme de l'homme ? Handicapé de la vie ? Me too ? Le personnage du laissé pour compte et la prestation du comédien font qu'on y crois, souvent, mais rien ne tiens vraiment debout, et oui, comme le personnage.
Du coup comme souvent on ne sait pas si le génie du réalisateur et dans sa capacité à nous blouser, ou dans le portrait qu'il ce dresse de lui même après tous ces projets chaotiques. Un peu des deux peut être.
Dogman, c'est pas terrible et ça marche pas vraiment, tout est survolé et emboîté de travers. Cette version du Joker trans rend pourtant curieux et si, il était plus proche de son personnage, on aurait pu voir un film étonnant. Non, à la place le film passe en mode misérabilisime > méchant portoricain > film d'action besson.
Triste et incroyable lucide sur ce qu'il est devenu. Un bilan en forme de caricature qu'il le rend quelque part sympathique. Non je sais pas quoi vous dire, à part qu'on aurai aimé qu'il sorte de ce genre d'histoire. Pas besoin d'en faire un messie télépathe, on aurai pu y croire avec le choc du début et le trans handicapé faussement robin des bois, hop il achète des fusils à pompe au début en vue du final et la... peu être.
Non Luc, préfère rester fidèle à ce que les gens attendes de lui, assurer les rentrées avec sa formule d'action. Mais voyez, ma soeur, elle est allez le voir, alors qu'elle n'est pas vraiment cinéphile et oui, elle à bien aimé, c'est donc c'est que ça marche. Moi je juste pas client...