Cette critique ne rentre pas dans mes standards, mais j'ai dû justifier ma cote pour ce film aujourd'hui et je pense que pour une fois (et depuis le temps), c'est pas plus mal comme ça :D

"J'adore Joseph Gordon-Levitt en tant qu'acteur et l'idée d'un premier film de sa part m'a plu directement. Après, le thème du porno n'est probablement pas un de mes préférés et ce n'est clairement pas pour ça que je suis allé le voir (parce que oui, je l'ai même vu au cinéma avec mes meilleurs potes parce que c'est le seul truc qui nous tentait tous le jour où on fêtait mon annif, bref). J'ai trouvé ça bien géré du début à la fin, techniquement parlant. Les prises de vue sont nickel, la couleur est bien léchée, je trouve le sujet bien trash mais en même temps traité plutôt calmement et je respecte ça même si le contraire ne m'aurait pas effrayé (à part les scènes tirées directement de vidéos porno y avait rien de vraiment sale), il a illustré sa routine d'une manière tellement bien ficelée avec la répétition des scènes du sport, du confessionnal, de la voiture, des repas de famille,... Bref, super bien joué du début à la fin. Puis monsieur s'emmerde pas et va chercher un casting flamboyant pour son premier film. Scarlett est parfaite, clairement dans son rôle alors qu'on n'a pas du tout l'habitude de la voir comme ça. Julianne Moore est carrément touchante (l'a pas gagné son Oscar pour rien ce dimanche, celle-là) et j'ai trouvé génial de trouver d'anciennes légendes comme Tony Danza (son père) dans le casting et d'ailleurs son rôle est trop drôle. Et malgré les airs partagés entre comédie et pornographie, ce film a un réel propos qui me touche personnellement (et il ne s'agit pas d'une addiction au porno) c'est à dire qu'il dénonce clairement tous ces gens qui vivent enfermés dans cette vision de l'amour de la consommation et du sexe ou en fait on trouve de tout sauf de l'amour ; et le film est en quelque sorte un parcours initiatique pour son personnage qui part de cet univers qui me débecte pour arriver au final à une vision plus claire de la chose, et surtout beaucoup plus proche de, voire identique à, la mienne. En gros, pour un premier film, c'est la perfection pour moi, je vois pas comment tu peux faire mieux en commençant. Donc 8 parce que ça me déplait jamais de le revoir, et coup de cœur pour le reste :D
Rungolion
8
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.

Créée

le 27 févr. 2015

Critique lue 128 fois

Rungolion

Écrit par

Critique lue 128 fois

D'autres avis sur Don Jon

Don Jon
SanFelice
5

Confession d'un accro au porno

Johnny est un connard. Il conduit comme un connard, en insultant tout le monde sur son passage. Il séduit comme un connard, ne cherchant que des baises occasionnelles et non des relations durables...

le 22 déc. 2013

94 j'aime

18

Don Jon
real_folk_blues
3

The Scarlett laideur...

De deux choses l’une : soit Joseph se prend pour Jésus (un comble), soit Gordon lévite au dessus de risques que son scénar aurait pu prendre, ce qui du coup ne nous épargne pas l’hypocrisie somme...

le 29 déc. 2013

85 j'aime

20

Don Jon
Strangelove
7

Till porn do us part.

La première réalisation de Joseph Gordon-Levitt, acteur que j'aime beaucoup, ne me tentait pas plus que ça. Ca sentait la comédie romantique de bas étage, histoire banale, personnages banals, rien de...

le 21 déc. 2013

82 j'aime

7

Du même critique

Side by Side
Rungolion
8

L'âge d'or de la pellicule s'achève. Mais le numérique tiendra-t-il la route ?

Super intéressant autant au point de vue technique qu'au point de vue argumentatif, ce film vous en apprend beaucoup sur les spécificités des deux supports (pellicule et numérique) et des caméras qui...

le 26 avr. 2013

6 j'aime

2

World War Z
Rungolion
5

Une World War digne d'une série Z. Si seulement l'alphabet était plus long...

J'avais lu des critiques négatives avant de voir ce film. Ça doit probablement avoir influencé ma vision. Pourtant, il y a du bon dans ce film. Du très bon, même, ce qu'ils ont omis de souligner dans...

le 10 oct. 2013

3 j'aime

2

Hitchcock
Rungolion
8

Hommage au Maître

Une de mes plus grandes hontes en tant que prétendu cinéphile est de n'avoir vu aucun des films du Maître du suspense avant très récemment. Sueurs Froides (1958) et Psychose (1960) furent mes...

le 23 avr. 2013

3 j'aime