Meryl Streep et Cate Blanchet, geniales en folles manipulatrices, peinent à sauver ce navet ni fait ni à faire. Di Caprio à contre-emploi en loser pathétique ne semble jamais à l''aise ni dans les dialogues barbants ni dans la révolte hystérique qui tient lieu de ressort comique. Jennifer Lawrence, pauvre petite, parcourt sans conviction les étapes standard du deuil, sans trouver la moindre cohérence dans un montage bâclé.
La volonté satirique hache et étouffe la progression dramatique, le scénario perd toute crédibilité anthropologique, les seuls rôles vraiment décalés de la Présidente et de l'animatrice vedette sont la seule consolation dans ce salmigondis indigeste.
Quand vouloir faire du Emmerich sans faire du Emmerich, mais sans le talent de Mel Brooks, amène à regretter Emmerich !