Donne-moi ta main par mirlitons
Amy Adams, toujours aussi pétillante, joue l'américaine américaine qui se retrouve perdue dans l'Irlande profonde alors qu'elle est en route pour demander la main de son petit ami de longue date en mariage, mais qui se laisse séduire par son compagnon de route, un ténébreux irlandais.
Spoiler ? Fais moi rire.
J'ai pas détesté en soit. C'est regardable. Mais tellement, tellement, tellement prévisible. Chaque seconde, chaque scène, chaque -- urrrghh. Je dis toujours que personne ne regarde des comédies romantiques pour être surpris (c'est ma quatrième critique de la journée, j'ai légèrement l'impression de me répéter), mais allez quoi, il y a quand même moyen de trouver un petit élément d'originalité, non ?
Maintenant je me trouve trop sévère. Va pour 4, c'est vrai que les paysages sont jolis. Et j'aime bien l'accent irlandais (pas si facile que ça à comprendre, mais heureusement ladite prévisibilité aide).
Adam Scott est terriblement ennuyeux (pile se qu'on lui demande. Il sait être séduisant, aussi, à sa façon, donc c'est pas un package-deal. Vous avez pas vu Party Down ? Ou Bachelorette ? C'est peut être juste son alchimie avec Lizzy Caplan. Ou juste moi), et Matthew Goode très séduisant, pile comme il faut. Donc ça ça marche.
Certes, le personnage d'Amy Adams est irritante à souhait, mais il faut dire que le sort semble tout de même s'acharner sur elle (la prise ? la chaussure ?), si bien qu'on se surprend (mauvais choix de mot. Changer par : retrouve) à la prendre en pitié. Elle est meugnonne la petiote. Et presque touchante sur la fin (dans son grand appartement ? J'aurais presque essuyé une larme).
Non, le seul reproche - mis à part, vous savez, blablabla, scénario anecdotique sans grand intérêt - c'est la fin. Bordel. Plus cul-cul, tu meures. Vraiment, tu meures. Le seul moyen de faire plus cliché, c'est de faire un coup à la Roméo et Juliette.
Donc juste pour ça : boooooooooouuuuuh!