Wonder Wheels
Si je suis encore loin d'avoir abouti la filmographie de l'Américain Gus Van Sant, j'ai un attrait pour elle, je compte bien voir ses autres œuvres, sans pour autant me presser, laissant l'occasion...
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le 26 avr. 2018
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Il y a toujours la possibilité de faire erreur mais à 65 ans et avec 17 longs-métrages à son actif, il semble bien qu'il n'y ait plus énormément à attendre de Gus Van Sant. Il est même légitime de se demander si on ne l'a pas quelque peu surévalué. Quoi qu'il en soit après l'épouvantable Nos souvenirs, Don't worry, he won't get far on foot ne va pas raviver l'enthousiasme pour le cinéaste. Ce portrait de Joe Callahan, construit à hue et à dia, avec ses allers et retours incessants vers le passé apparait tout d'abord comme brouillon avant de révéler sa vraie nature, l'esquisse d'une rédemption après une longue traversée d'un enfer alcoolisé. Van Sant a beau multiplier les effets de style, son scénario est en définitive classique au service d'un personnage qui cultivait la provocation, thème que le film aborde peu ou mal, en tous cas dans un chaos narratif que la mise en scène n'éclaire pas. Pas plus que l'interprétation de Joaquin Phoenix dont l'appétence pour des interprétations hors normes ne va pas tarder à fatiguer. D'ailleurs, d'autres personnages se révèlent bien plus intéressants que lui, à commencer par ceux interprétés avec justesse et sans effets par Jonah Hill et l'adorable Rooney Mara. Pas très inspiré et très chargé, Don't worry, he won't get far on foot risque fort de passer à la trappe quand il s'agira de se souvenir des oeuvres marquantes de Gus Van Sant.
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le 22 avr. 2018
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