Première réalisation pour Sidney Lumet et aussi premier chef d’oeuvre.
Après avoir officié pour la télévision, le voici fin près pour se lancer dans une longue carrière cinématographique, en témoigne ses nombreuses prouesses pour le cinéma (The Offence - 1973 , Serpico - 1974 & Un après-midi de chien - 1976).


12 hommes en colère (1957) est l’adaptation d'une pièce de théâtre écrite par Reginald Rose. Une œuvre mainte fois adaptée au cinéma (au moins cinq fois), mais personne n’est parvenu à atteindre le résultat qui nous est proposé par Lumet.


Un jury de 12 hommes doivent statuer sur le sort d’un jeune garçon de 18ans accusé du meurtre de son père.


Lors des premières délibérations, onze votent « coupable » et un seul d’entre eux vote « non coupable ». Or la décision doit être prise à l’unanimité pour quelle puisse être prise en compte par le juge. C’est donc à partir de là que le juré qui avait voté « non coupable » se retrouve face aux autres et doit parvenir à tout pour réussir à les faire changer d’avis, se justifier et les convaincre de son raisonnement.


C’est alors qu’une étrange atmosphère se crée entre eux, chacun pensant avoir raison, le mystère plane au-dessus d’eux, quelle en sera l’issue ?


Lumet nous offre un splendide huit clos, filmé en noir & blanc, où la tension est palpable à chaque instant.


Henry Fonda, seul contre tous rivalise de stratagèmes et d’idées pour s’imposer face aux autres et pour parvenir à imposer ses convictions.


Une œuvre exceptionnelle, puissante et qui a remporté l'Ours d'Or au Festival de Berlin en 1957.


(critique rédigée en 2007)


http://bit.ly/CinephileNostalGeekhttp://twitter.com/B_Renger

RENGER

Écrit par

Critique lue 349 fois

2

D'autres avis sur Douze Hommes en colère

Douze Hommes en colère
socrate
9

Il n’y a pas de doute valable, la justice, c’est Fonda mental !

Rendons à César ce qui appartient à César : c’est Fonda le coupable du crime. Comment comprendre qu’il soit seul à estimer le jeune potentiellement non-coupable, alors que tout le désigne ? La raison...

le 18 mai 2013

331 j'aime

45

Douze Hommes en colère
Gand-Alf
10

Un coupable idéal.

Nom d'une galette au beurre, c'est-y que je viens d'arriver à ma millième critique ! Par Imogène, je me dois de marquer le coup, en m'attardant sur un classique indétrônable du cinéma, un film de...

le 12 nov. 2013

274 j'aime

24

Douze Hommes en colère
Grard-Rocher
9

Critique de Douze Hommes en colère par Gérard Rocher La Fête de l'Art

Dans les années cinquante aux Etats-Unis, la cour d'un tribunal doit rendre son verdict à l'encontre d'un tout jeune homme accusé d'avoir tué de sang-froid son père. Les douze jurés vont délibérer...

185 j'aime

59

Du même critique

Mad God
RENGER
8

30ans de tournage devant lesquels on hallucine bouche-bée devant le résultat.

Second long métrage pour le magicien des effets-spéciaux, après avoir apposé sa patte et sa légende sur bon nombre de films culte ou qui ont marqués toute une génération (La guerre des étoiles -...

le 22 juin 2022

37 j'aime

Monty Python - Sacré Graal !
RENGER
2

Armez vous de patience, c'est ce que vous avez de mieux à faire.

Premier long-métrage pour l'équipe des Monty Python où ils réalisent avec Monty Python, sacré Graal (1975) une comédie lourde, exaspérante et extrêmement vide. Certains gags sont beaucoup trop...

le 5 mai 2011

27 j'aime

18

Ready Player One
RENGER
2

Grosse désillusion, de la SF chiante à mourir

Une belle grosse désillusion le dernier Spielberg. Moi qui l'attendais avec une certaine impatience. Son grand retour à la SF, à grands renforts de coups marketings, je suis tombé dans le panneau et...

le 20 mars 2018

21 j'aime

25