Downsizing, c’est l’histoire de Matt Damon et de Kristen Wiig qui ont quelques problèmes financiers. En parallèle, des norvégiens découvrent comment on peut rétrécir des gens pour gagner de la place, économiser de l’argent et éventuellement sauver le monde. Matt et Kristen (je les appelle par leur prénom, on est assez proche) décident suite à ces découvertes et sous conseils de leurs amis de se faire rétrécir pour régler tous leurs problèmes. Ça c’est la première demi-heure, plutôt bien fichue, et tirant pleinement parti du concept de base du film. Le problème c’est que derrière, il y a l’autre heure et demie….
On ne reverra jamais Kristen (RIP cousine, surtout tes sourcils) mais on va se taper Matt en pleine crise existentielle au milieu de sa vie de lilliputien. Le concept initial passe à la trappe, tout comme le jeu d’acteur de Matt, les personnages secondaires viennent l’enterrer et Christoph Waltz essaie de surnager au milieu de tout ça. Je comprends ce qu’a voulu faire le réalisateur, une sorte de fable autour de son personnage qui pourrait s’apparenter (mais genre de loin) à « La Vie rêvée de Walter Mitty ». Mais là où Ben Stiller visait juste, Alexander Payne est toujours à coté et essaie surtout de raconter son histoire dans le mauvais film.
PS : Question d’habitudes, je vais très peu aux séances en VF, mais là pas le choix et c’était l’enfer sur terre. Mention spéciale au personnage de Hong Chau qui joue une réfugiée vietnamienne avec un accent insupportable tout droit sortie d’un spectacle de Michel Leeb. Je comprends pas comment ça peut encore passer, surtout maintenant. On a quand même bien rigolé (Toi même, tu sais).