Dracula 3000 par dadujones
Depuis 2012 Ice Age, je ne m'étais pas tapé de telles barres de rire.
Ce film complètement stupide, qui aurait pu être une simple bouse pénible et indigeste est sauvé par... Coolio.
Car oui, Coolio y sévit. Coolio qui dans ce vaisseau spatial commandé par le capitaine Van Helsing qu'interprète Casper van Dien (quand la réalité dépasse la fiction, j'ai envie d'dire...) devient rapidement un vampire. Et Coolio en vampire de l'espace... putain, il fait des petits bonds partout que le réalisateur a bien du mal à cadrer (mais il a du mal aussi quand il bouge pas, d'un autre côté), il fait une gueule de débile et raconte n’importe quoi avec une voix ridicule. Coolio, pathétique, la dignité au placard, plus bas que le fin fond de la cave du dernier cercle des enfers, est hilarant. Je me suis pissé dessus, et au sens propre. Ou sale, remarque. Je ne sais pas si ça te le fera, je ne veux pas te recommander ce film non plus, qui est quand même une fiente intersidérale, d'un niveau assez insoutenable.
Mais avec Coolio dans le film, j'ai quand même trouvé une sorte de Graal.
Parfois, certains soirs d'été, quand tu regardes le ciel, tu vois passer des satellites, et aussi Coolio, qui depuis, est loin, loin de nous, en orbite, en train de cabotiner avec un talent en berne un vampire de l'espace. L'air est tiède, il a une bonne odeur de terre, une légère brise bruisse dans les frênes près du jardin. Et tout là-haut, Coolio est en orbite. "Tout est bien, en somme".
Sinon, la fin est dans le registre de 2012, Ice Age. C'est à dire que tu es là, tu regardes le film, et pouf il est terminé, générique. Un peu comme ça sans prévenir.
A chaque fois je suis bluffé.
(remarque, il valait mieux se compromettre comme Coolio dans la SF d'une débilité humiliante qu'avec un étron comme Jean Roch, à l'image de Snoop Dog...)