Dracula, c'est la malveillance sadique teinté d'érotisme.
C’est l'être torturé qui souffre de sa damnation et qui flétrie tout ce qui l'entoure en embrassant leur vie.
Dracula, c'est l'obscurité, la peur et la désolation. La force brute, animale, amorale et déterminée qui hypnotise et terrifie
Il a aimé, il aimerai aimer et être aimé... Il n'est que souffre et cruauté maligne.
Dracula untold, c’est plein de combat brouillon ou ne comprend pas grand chose hormis que tout le monde va mourir mais sans trop de sang versé parce que ça risque de choquer.
c’est aussi des moments champêtres avec sa blonde et son chiard tête à baffe, mais qu'en bon papa il essayera de sauver contre les vilains turcs méchants pas beau. Turc qui débarquent à 100 000 pour conquérir son trou paumé minuscule contenant 2 vaches faméliques errant dans la boue et pas mal de crottes de chauve souris.
c’est aussi une bande de péquenaud vivant dans un château gothique à faire pâlir n'importe quelle royauté sur terre et qui représente le peuple entier de Transylvanie, c’est à dire vraiment, mais alors vraiment pas grand monde, de toutes façon ils vont tous crever.
Dracula Untold, il est tout fier et dévoué, le sens du sacrifice pour la famille et pour aussi vaguement sa patrie.
Les paysages naviguent entre gris, noir, gris foncé et sombre à vomir, puis y a plein d'incrustation numérique censé représenté plein de chose mais comme ça bouge dans tout les sens on comprend pas toujours ce qu'il se passe, heureusement la bande son est la pour nous le rappeler avec du bruit qui fait mal aux oreilles un peu trop souvent.
Les gentils acteurs jouent correctement (du moins le minimum syndical), les vilains turcs très mal. Finalement Ils sont vraiment craignos comme envahisseur, bof, de toutes façons ils vont tous crever (et oui, 100000 brutes, pfff, une broutille pour dracul le ridicule)
Les armures sont jolies mais fleurent bon un peu trop le plastoc, a vrai dire tout le film ressemble à du plastoc.
Pourtant quelques rares instants vraiment travaillés arrivent à sauver l'ensemble, et durant ces quelques minutes de fulgurance, on se prend à rêver à une autre version de cet être superbe et démoniaque bien incompris par le réalisateur de ce truc à pop corn