Drive n’est qu’une parenthèse. Une parenthèse de douleur mêlé d’altruisme extrême et de générosité. Un homme solitaire et silencieux se retrouve au centre d’une affaire sanglante pour sauver une histoire d’amour tout juste naissante.
C’est une explosion de violence bercée par la force du silence d’un amour si peu exprimé pourtant si fort. Le réalisateur choisit d’économiser les lignes de ses acteurs pour offrir un spectacle visuel saisissant.
Le fond est relativement creux – si ce n’est qu’une fortuite rencontre – la forme, l’enveloppe, elle, vaut le détour. La caméra, remplie de grâce, flotte et nous fait planer au rythme d’une bande-son juste et solide. Offrez-vous une belle expérience et regardez Drive qui pourrait être légitimement sous-titré “Illustration technique de la beauté du cinéma”.